Afin d’optimiser leur autonomie et leur confort au quotidien, les personnes à mobilité réduite ont le choix de faire installer un monte-escalier à domicile.
Indispensable dans un logement à étage, cet appareil donne accès à la personne aux différents niveaux composant son habitation. Mais avant d’envisager cette installation, il existe quelques points à prendre en compte.
1 – Bien évaluer ses besoins pour choisir le bon modèle
Avant de se lancer dans le processus pour l’installation d’un monte-escalier, il est important de définir ses attentes vis-à-vis de l’appareil. Bien comprendre ses besoins permet d’identifier plus facilement le modèle qui saura y répondre. Il faut tenir compte du type d’escalier en place, car cette caractéristique est déterminante dans le choix du produit. Un monte-escalier droit ne conviendra pas à un escalier tournant ni à un escalier en colimaçon. On doit également connaître la capacité de charge souhaitée en fonction du poids de l’utilisateur et des objets qu’il serait amené à apporter. Un monte-escalier est généralement dédié à la personne à mobilité réduite. Mais si d’autres membres du foyer en avaient aussi besoin, préférez un modèle haut de gamme plus robuste et mieux équipé. La question du budget est centrale lorsqu’il s’agit d’un équipement tel que le monte-escalier. Le modèle idéal correspondra à la somme qu’on est prêt à investir pour l’achat et l’installation du dispositif.
2 – Faire installer l’équipement par un professionnel
Si certains modèles de monte-escalier sont livrés avec des indications d’installation, il est déconseillé de réaliser la pose soi-même. Cette opération requiert des compétences techniques particulières qui ne sont données qu’aux installateurs qualifiés. Afin de garantir la sécurité de l’utilisateur, il est préférable de faire appel à un professionnel pour l’installation. Il existe différentes façons de trouver un installateur spécialisé. On peut demander des recommandations autour de soi ou passer par une plateforme dédiée afin de contacter des artisans locaux. L’avantage en faisant appel à une entreprise locale est qu’elle peut intervenir rapidement en cas de souci post-installation. Lorsqu’on recherche un prestataire, il est de pratique de comparer plusieurs devis pour être certain d’obtenir un service au meilleur rapport qualité-prix.
3 – Préparer son logement pour l’installation
Installer un monte-escalier ne nécessite pas de gros travaux d’aménagement lorsque l’escalier à équiper est suffisamment solide pour supporter le poids de l’appareil. Cependant, il convient de préparer le logement avant l’arrivée du professionnel. Il faut vérifier s’il existe des travaux préalables nécessaires. Souvent, on a besoin d’enlever une rampe ou de modifier un mur porteur pour que l’installation soit possible. Il convient également de libérer de l’espace autour de l’escalier en déplaçant les objets encombrants. La pose doit facilement avoir accès au bâti pour installer l’appareil dans les meilleures conditions. S’il s’agit d’un dispositif électrique, le monte-escalier nécessitera un raccordement électrique. Afin d’accélérer le processus, pensez aux éventuelles modifications du circuit électrique à réaliser.
4 – Une installation au sein d’un immeuble nécessite la validation des copropriétaires
Si auparavant, l’autorisation d’une majorité de copropriétaires était impérative pour installer un monte-escalier dans un immeuble collectif, aujourd’hui ce n’est plus le cas. Depuis fin 2020, on n’a plus l’obligation d’obtenir l’accord de l’assemblée générale des copropriétaires pour réaliser des travaux d’accessibilité comme la pose d’un monte-escalier. Néanmoins, le propriétaire est tenu d’informer les autres copropriétaires de son projet. Il faudra inscrire les travaux à l’ordre du jour de la prochaine assemblée et monter un dossier comportant un descriptif complet et détaillé de l’installation. Le dossier doit inclure un plan technique de l’intervention ou un schéma du raccordement électrique. Le coût de l’installation est exclusivement à la charge du propriétaire.
5 – Il est important de prévoir un budget entretien
D’une manière générale, un monte-escalier bénéficie d’une période de garantie de 2 ans. Si la garantie est aussi courte, c’est parce que les fabricants savent qu’un monte-escalier nécessite un entretien fréquent. Au bout de 2 ans, la maintenance de l’appareil n’est plus assurée par le fabricant, par conséquent, il faut disposer d’un budget prévu pour cela. En moyenne, le coût annuel d’entretien d’un monte-escalier s’élève à 300 euros. Le coût réel de la possession englobant le coût de l’énergie est susceptible d’atteindre 1 000 euros à l’année. Ainsi, avant de se décider pour l’achat d’un modèle en particulier, il est recommandé de vérifier le prix de l’entretien nécessaire une fois la garantie expirée.